Jungles
Olivia Lavergne, Bérengère Cournut
JUNGLES relie ensemble les différentes séries réalisées par l’artiste photographe Olivia Lavergne depuis dix ans. Il est construit suivant un principe inspiré du cinéma, un montage fluide des images qui transmet le récit déroulant. Cet ouvrage est pensé en grand format pour accentuer l’effet d’immersion dans les paysages immenses où se déroule l’action. On y suit les pas d’une jeune femme mystérieuse, habillée en citadine, qui s’enfonce dans la forêt…
Au centre du livre apparaît une galerie étonnante de figures d’arbres éclairés. Cette série est lovée au creux d’une nouvelle inédite et magique de Bérengère Cournut qui résonne en écho profond avec les images d’Olivia Lavergne. La troisième partie du livre entraîne le lecteur dans le sillage d’une famille mentawaï (hommes-fleurs) dont la mise en lumière, suspendue entre réalité et imaginaire, nous laisse deviner une connaissance intime de la jungle habitée comme un immense jardin.
Le livre JUNGLES, ancré dans la question si contemporaine des relations de l’homme à la nature, explore à la suite des autrices Olivia Lavergne et Bérengère Cournut, les signes d’un nouveau genre éditorial qui serait à la photographie ce que le conte est à la littérature.
JUNGLES est préfacé par Xavier Canonne, directeur du Musée de la Photographie à Charleroi.
« N’étaient ces lueurs étranges qui les éclairent et les fouillent au plus profond, il semblerait que ces jungles n’ont connu d’êtres humains. Surpris par l’éclairage en son apparente immobilité, le chaos de la forêt détaille toute sa diversité, révélant la moindre fleur, la moindre feuille, une hiérarchie spontanée que l’homme n’a de cesse de dominer, inquiet de la puissance d’un monde qui l’a précédé et qu’il lui faut asservir. »
Extrait de la préface de Xavier Canonne
« Ce fut lui, d’abord, que je vis s’avancer. Il portait un tissu rouge noué autour de la tête et un autre autour du bas-ventre. Il marchait pieds nus, une machette à la main. Pourtant, il ne coupait rien, ne semblait pas chercher quelque chose de précis. On aurait dit qu’il songeait à autre chose que lui-même – dans la jungle. »
Extrait de la nouvelle inédite de Bérengère Cournut
Pour en savoir plus, allez écouter l’entretien d’Olivia Lavergne autour de son travail photographique et du livre :
Caractéristiques techniques
- Date de parution : 6 mai 2021
- Photographies : Olivia Lavergne
- Texte : Bérengère Cournut
- Préface : Xavier Canonne
- Traduction anglaise : Ruth Diver
- Design graphique : Nolwen Lauzanne
- Edition bilingue : français, anglais
- Format 25 x 33 cm / Poids : 950 gr
- 96 pages – 46 photographies
- Tirage de 1000 exemplaires
- Livre relié, dos carré collé cousu
- Couverture en finition façon cuir
- Impression sur 80 pages sur papier Symbol Tatami 150 gr et 16 pages sur papier Fedrigoni Woodstock Betulla 140 gr + Gardes en Sirio Cherry 150gr
- ISBN : 9791095118169
- Prix public sans le tirage (TTC) : 39 euros
Tirage de tête limité d’Olivia Lavergne
Tirage limité au choix, numéroté, signé par la photographe
4 modèles (voir les visuels sur le produit)
20 exemplaires par modèle
Sur papier Hahnemühle Baryta 310 gr cadré dans un format 24 x 30 cm
Prix livre avec tirage : 180 euros
Expositions et événements
- 3 juin – 10 juillet 2021 : exposition photographique JUNGLES organisée par la Galerie InSula (75006 Paris)
- 18 juin 2021 : rencontre-dédicace autour du livre JUNGLES dans les Jardins Passagers du parc de la Villette organisée avec la Librairie du Parc / Actes Sud (75019 Paris)
- 3 août 2021 : rencontre-dédicace autour du livre JUNGLES organisée par la péniche librairie-café L’eau et les rêves (75019 Paris)
- 15 avril – 29 mai 2022 : exposition solo JUNGLES dans le cadre du Festival Photographie Mon Amour
- 25 juin 2022 : rencontre autour du livre organisée en partenariat avec la librairie Aziart dans le cadre du festival de Lille 3000 UTOPIA, en écho à l’exposition ‘Les Vivants’ au Tri Postal
- mai 2023 : Olivia Lavergne comme artiste invitée par le Musée Nicéphore Niépce pour des ateliers autour du thème « Photographier le vivant, une expérience de notre relation au monde »Cliquez ici pour télécharger un extrait de la maquette.
Cliquez ici pour télécharger le dossier de presse.« Ce captivant conte éveillé s’écrit sous nos yeux dans un enchevêtrement d’images et de mots ; si les premières reviennent à Olivia Lavergne, les seconds sont nés sous la plume de Bérengère Cournut ; ils charmeront à n’en pas douter tous ceux qui s’adonnent à la contemplation du monde à la frontière du réel. Si d’aventure vous vous questionnez sur le rapport de l’homme à la nature, cet ouvrage débordant de perspicacité y apportera une réponse simple et emprunte d’une douce magie ; celle qui fait ouvrir les yeux. »
Compétence photo, juillet/août 2021, n°83
« Mon intention est d’aller vers quelque chose de cinématographique. Je veux perdre un peu le lecteur, qu’il se demande si on est vraiment en pleine forêt ou s’il s’agit d’une reconstitution sur un plateau de tournage. Mon travail porte sur la représentation. Il y a le réel et il y a ma réalité, ma subjectivité, que j’affirme dans mes images. »
Entretien avec Olivia Lavergne, pour Réponses Photo, mai 2021, n°340
« Jungles me semble un ouvrage qui invite à la réflexion sur la défense que nous, pays riches, devrions faire de ces espaces-là, de ces peuples-là.Parce que la destruction systématique, inéluctable que nous exerçons sur l’ensemble des forêts primaires du globe met un terme définitif à quelque chose de paradoxalement plus puissant que nous.Alice a dû apprendre à abandonner ses préjugés une fois de l’autre côté. Olivia Lavergne nous invite, peut-être, à abandonner les nôtres pour encore pouvoir continuer à contempler ces lieux mirifiques. »Frédéric Martin sur 5ruedu.fr« Nous avons besoin de renouveler notre rapport à la nature, notre lien à l’environnement, notre pacte avec le vivant.
Il faut nous inspirer des imaginaires des peuples, de leur façon d’habiter la Terre, de leurs pratiques symboliques, de leurs prières, et inventer de nouveaux rites, d’autres remerciements, des gestes de gratitude inédits. »Fabien Ribery sur L’intervalle