INLAND VOYAGE
Quentin Pruvost et Robert Louis Stevenson
Postfaces : Hervé Leroy et Jean-Philippe Mailliez
Inland Voyage est un ouvrage d’ouverture, de quête vers l’inconnu. Il explore l’oeuvre de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson, notamment son court récit de voyage An Inland Voyage (Voyage sur les canaux du Nord), écrit en 1878, qui retrace avec humour et modernité le périple en canoë de Stevenson et de son ami Walter Grindlay Simpson sur les rivières et canaux de la Sambre et de l’Oise d’Anvers à Pontoise.
Les premières pages du livre nous font glisser doucement au fil de l’eau, jusqu’à entrer dans un monde en équilibre entre le rêve et la réalité. Les images du photographe Quentin Pruvost, parti sur les traces de l’écrivain, louvoient entre l’ombre et la lumière. Elles révèlent des éléments étonnants, des illusions, des souvenirs de rêves passés et d’aventures possibles dans les paysages et les rencontres, dans la végétation foisonnante, dans les constructions humaines le long des berges de la Sambre et de l’Oise. Le lecteur est emporté par le courant, charrié par les songes, suspendu tel un funambule entre le tangible et l’invisible.
Au milieu du livre, apparaît le temps du rêve. Les images des rivières glissent vers le conte. Elles sont noires et blanches, parsemées de touches argentées.
Dans la troisième partie, le lecteur découvre au fil du livre des apparitions mystérieuses et des paréidolies saisies par Quentin Pruvost, comme s’il côtoyait l’esprit créatif de Stevenson entre les songes et le monde physique. A la fin de la traversée, le lecteur, plus sensible aux signes envoyés par les rêves, aura peut-être un peu changé…
L’ouvrage se termine par deux postfaces : l’une signée par l’écrivain et journaliste Hervé Leroy noue un dialogue entre l’oeil (photographique) et le verbe (littéraire), l’autre signée par le journaliste Jean-Philippe Mailliez nous emmène au coeur de la vie aventureuse du conteur Stevenson.
Caractéristiques techniques d’Inland Voyage
- Date de parution : 8 Novembre 2022
- Photographies : Quentin Pruvost
- Extraits de texte : Robert Louis Stevenson
- Postfaces : Hervé Leroy et Jean-Philippe Mailliez
- Graphisme : Arnaud Pavie, Quentin Pruvost et Eric Le Brun
- Format : 21 x 27,5 cm – 128 pages- 65 photographies (55 en couleur, 10 en noir et blanc)
- Edition bilingue : français, anglais
- Traduction anglaise (postfaces) : Harriet Thurgood
- Traduction française (extraits de texte) : Laurène Becquart
- Relecture : Sandrine Harbonnier
- Tirage : 900 exemplaires
- Couverture imprimée sur Symbol Tatami Ivory 170g et gardes sur Sirio Rough Royal Green 115gr
- Dos carré cousu collé
- Photographies en quadrichromie sur Symbol Tatami Ivory 115gr et photographies en noir et blanc imprimées en pantone argenté sur Sirio Color Black 115gr
- Extraits de texte sur Sirio Color Black 115gr
- Postfaces sur Munken Print White 115gr
- ISBN : 9791095118237
- Prix public du livre seul : 39 €
Tirage limité de Quentin Pruvost
Tirage limité au choix, numéroté, signé par le photographe
5 choix possibles
Tirage limité à 10 exemplaires
Sur papier Hahnemühle Photo Rag Smooth 308gr cadré dans un format 20 x 27 cm
Prix du livre avec tirage : 150 euros
Presse et coup de coeur Inland Voyage
Cliquez pour avoir accès au kit de presse.
Extraits d’articles de presse et coups de coeur libraires :
« Le photographe français Quentin Pruvost a choisi d’explorer l’œuvre de l’écrivain et voyageur écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894). Ce dernier réalisa, à l’âge de 25 ans, un voyage en canoë sur les rivières du Nord, d’Anvers à Pontoise, une expérience qu’il traduira avec humour et modernité dans l’ouvrage Inland Voyage. Accompagné de ce récit, le photographe démarre son périple le long du fleuve et des canaux de la Sambre pour revivre ce vovage initiatique.
Ces paysages sont aussi ceux de son enfance, réveillant ainsi ses propres souvenirs… Dès les premières pages, on découvre des images mystérieuses où il est parfois difficile de tracer la ligne séparatrice entre eau et végétation. Les images jettent un trouble entre réalité et illusion. Le voyage se poursuit avec quelques portraits ici et là qui apportent de la tangibilité à ces paysages silencieux. »
Ericka Weidmann dans Réponses Photo
« There’s lots of rain and the pair get soaked to the skin, a dampness caught in the chill of Pruvost’s fluvial illustrations, Stevenson’s trunks of hedgerow elms are caught in all their unworldly glory. “Trees are the most civil society.” You can near smell the sweetness of Pruvost’s forest photography.
As for the river we flow, looking at these shots, along with Arethusa and Cigarette, via a gentle pull of “enchanting purity”. One suspects Pruvost, like Stevenson, hates cynicism – both are unapologetically romantic. Their river workers, the poorer classes, are portrayed as being “much more charitably disposed than their superiors in wealth.”
John Quin dans The National
La végétation est mystérieuse, on ressent des présences, tout bruit dans le silence.
La rivière pourrait s’appeler Mnémosyne.
Sommes-nous dans le Nord de l’Europe ou quelque part en Géorgie américaine ?
Apparaît un nautonier, plus sûrement un batelier, paisible, concentré sur le paysage et son monde intérieur.
Les yeux naviguent dans les images, presque tarkovskiennes mais sans le drame ou le sentiment de sacrifice propre au maître russe.
Il y a certes quelques bâtiments industriels monstrueux, des constructions humaines anciennes posées dans l’environnement comme des balafres, mais tout passe, l’eau s’écoule, la philosophie est l’état naturel du marcheur des rives.
Fabien Ribery dans L’Intervalle
Il existe une lecture performée photographique, musicale et théâtrale autour du projet INLAND VOYAGE.
Avec ce spectacle, vous suivez les traces de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson qui a descendu en canoë les rivières de la Sambre et de l’Oise…
La projection des photographies de Quentin Pruvost révèle les explorations et les moments contemplatifs, mystérieux, fantastiques du voyage, tandis que l’interprétation d’Hervé Leroy et Jean-philippe Mailliez, auteurs et comédiens-conférenciers, ajoute la vision fantaisiste et drôle de Stevenson. Le cours du voyage est rythmé par les deux violoncelles de Timothée Couteau…